Régime drastique
En effet, à l’intérieur la chasse aux kilos superflus bat son plein. De simples sangles font offices de poignées de portes, exit les bacs de portières trop lourds, pas de casquette de compteurs, le volant est dans son plus simple appareil (mais tout de même recouvert d’alcantara), les sièges baquets au maintien royal sont ultra fins (-12kg), pas de climatisation (-12kg en option gratuite), et pas d’autoradio (option gratuite).
Avec un régime aussi drastique, – 70 kg par rapport à une Boxster S, la sportive de Zuffenhausen affiche 1275 kg sur la balance, et peut se targuer d’être le modèle le plus léger de la gamme Porsche.
Cependant nous sommes bien à bord d’une Porsche, la qualité est au rendez vous, l’assemblage est ajusté au millimètre tandis que la qualité des matériaux relève de l’univers du luxe.
Une ligne séduisante
La capote en toile composée de deux parties nécessite un peu d’entrainement avant de l’installer rapidement. De toute façon la ligne de la belle est bien plus agréable ouverte que couverte, qui plus est, capote en place il est conseillé de ne pas dépasser les 200 km/h…
Un cœur généreux
Les 320 fougueux canassons s’expriment pleinement passé les 3500 tr/minute et ce jusqu’à 7200 tr/minute. Cravacher au maximum la cavalerie permet d’abattre le 0 à 100 km/h en seulement 5,1 secondes, et le 0 à 200 km/h en 17,5 secondes, pour une vitesse maximum (toit ouvert) de 267 km/h… De quoi y laisser son petit carton rose bien trop facilement !
L’option Echappement Sport, facturée 1925,56 euros pour être précis, se révèle indispensable tant elle gratifie les deux heureux occupants d’une mélopée rauque à bas régime et qui monte dans les graves plus l’orchestre monte dans les tours. Le concert prend de l’ampleur à chaque tunnel venu.
De série la Porsche Boxster Spyder est associée à une boîte manuelle à six rapports, qui est en parfaite adéquation avec la philosophie du véhicule. Bien étagée et au guidage on ne peut plus précis, la boîte offre un débattement ultra court et une fermeté digne d’une voiture de sport. Lorsque l’on passe la première on perçoit même le bruit des rouages de la mécanique en mouvement.
Bien entendu ceux qui préfère une boîte automatique pourront s’offrir l’excellente boîte à double embrayage PDK facturée 2960,10 euros.
On the road
En ville mieux vaut rester en mode normal, ou le confort est d’ailleurs assez bon pour un véhicule sportif. Mais une fois passé les embouteillages, les ralentisseurs, les feux tricolores… Il est temps d’engager le mode Sport. Et c’est sur les petites routes sinueuses que la Porsche Boxster Spyder dévoile tout les bienfaits de sa conception.
Sa légèreté, sa direction directe et précise permettent d’inscrire au mieux le Spyder en courbe où il dégage une incroyable tenue de route ainsi qu’une agilité hors pair.
Le pincement des étriers monoblocs à 4 pistons sur les disques de 318/28mm à l’avant et 299/24mm à l’arrière offre un freinage remarquable.
Pour conclure
FICHE TECHNIQUE:
Prix: 64 741 euros
Moteur: Boxer 6 cylindres
Cylindrée (cm3): 3436
Puissance (ch): 320 à 7200 tr/minute
Couple (Nm): 370 Nm à 4750 tr/minute
Boîte de vitesses:
Vitesse maximum (km/h): 267
0 à 100 km/h (secondes): 5,1
0 à 200 km/h ‘secondes): 17,5
Freins: disques ventilés 318/28 mm à l’avant
disques ventilés 299/24 mm à l’arrière
Pneumatiques: 235/35 ZR 19 à l’avant et 265/35 ZR à l’arrière
Consommation (l/100km)
En cycle urbain: 14,2
Sur route: 7,1
En cycle mixte: 9,7
Dimensions (mm)
Longueur: 4342
Largeur: 1801
Hauteur: 1231
Poids (kg): 1275
Volume de coffre (litres): 150 à l’avant et 130 à l’arrière
Réservoir (litres): 54
Emission de CO2 en g/km: 228 soit 1600 euros de malus écologique
Photos: Romain Rivière