À l’occasion des 100 ans du permis de conduire en décembre, lesfurets, leader des comparateurs d’assurance automobile, s’associe à Ornikar, leader de l’accès à la mobilité pour les jeunes, afin de dresser le portrait des jeunes conducteurs en France. Qui sont-ils ? Combien coûtent leur permis de conduire et leur assurance automobile ?
Examen le plus passé en France avec plus d’un million de candidats chaque année, le permis de conduire célèbre ce mois-ci son premier centenaire. Autrefois nommé « certificat de capacité », il n’a été complété de l’apprentissage du code de la route rendu obligatoire qu’en 1957. Autres évolutions majeures : en 1971, c’est à l’État que revient la responsabilité de l’organisation des examens du code de la route et du permis de conduire, et c’est en 1992 que naît le permis à points tel qu’on le connaît aujourd’hui.
Premier constat de ce 100e anniversaire : les Français passent leur permis de plus en plus tard. En effet, si en 1980, 90% des moins de 25 ans détenaient leur permis, ils ne sont plus que 80% aujourd’hui1. Avec des disparités entre la capitale et le reste du territoire, puisque l’âge médian du passage du permis est de 22 ans au niveau national, contre 26 ans à Paris.
Le permis de conduire s’obtient après 29 heures de conduite en moyenne. Mais certains jeunes conducteurs entrent dans les annales : l’un des inscrits Ornikar a ainsi obtenu son sésame en seulement 30 jours – entre sa première heure de conduite et la réussite de son examen. A contrario, un inscrit moins pressé obtient le record inverse avec un délai de réussite de 2 340 jours.
Grande nouveauté et bonne nouvelle pour les candidats au permis depuis 2021 : le lancement de la plateforme gouvernementale RdvPermis met fin aux délais de convocation, jusqu’alors anormalement longs pour les auto-écoles en ligne, et rétablit ainsi, enfin, une égalité entre les candidats. En Ile-de- France, à titre d’exemple, Ornikar double désormais son nombre de places d’examen au permis de conduire pour ses élèves.
A noter, pour compléter le portrait-robot du jeune conducteur, que 20% des jeunes conducteurs ont pratiqué la conduite accompagnée avant d’obtenir leur examen. Par ailleurs, une fois leur permis
obtenu, les jeunes conducteurs parcourent en moyenne 11 300 km par an (contre 12 200 km pour la population globale2). Côté modèles de voitures, ils se tournent quasi exclusivement (98%) vers des véhicules d’occasion, les trois modèles les plus plébiscités étant, dans l’ordre : Peugeot 206, Renault Clio III et Renault Clio.
Des jeunes conducteurs à l’affût de tarifs compétitifs
Pour réviser leur code et réaliser les 20h de conduite obligatoire, les jeunes conducteurs doivent encore débourser environ 1 150€. Un investissement majeur qu’Ornikar est parvenu à réduire, avec son offre à 729 €. D’ailleurs, plus de 20% des jeunes conducteurs, en moyenne en France, financent leur permis de conduire via le CPF.
Benjamin Gaignault, co-fondateur d’Ornikar : « Le permis de conduire est l’examen le plus passé au monde et un véritable passeport pour l’emploi et l’indépendance des jeunes. Dès sa création en 2013, Ornikar a disrupté le marché de l’auto-école en le démocratisant. Depuis, nous n’avons cessé de nous battre contre les archaïsmes du système et favorisé l’accès au permis de conduire. Notre combat en faveur de l’émancipation des jeunes se poursuit désormais avec notre offre assurance auto, pour continuer à faciliter l’accès à la mobilité des jeunes conducteurs. ».
Une fois le permis obtenu, les frais pour les jeunes conducteurs continuent d’être conséquents : en moyenne, ils doivent débourser 1 130€ chaque année pour leur prime d’assurance automobile contre 851€ pour la population globale. Pourtant, 90% d’entre eux n’ont jamais eu de sinistre.
“L’assurance automobile est souvent onéreuse pour les jeunes conducteurs – ces derniers n’ayant ni historique à présenter aux assureurs, ni expérience sur la route – alors même qu’ils disposent d’un budget disponible assez faible. Face à cela, plus d’un quart (28%) des demandes de devis effectuées sur notre comparateur sont effectuées par de jeunes conducteurs, qui veulent donc challenger leur contrat d’assurance. Ils ont bien compris qu’il s’agissait pour eux d’un moyen efficace de réduire cette dépense, obligatoire certes, mais sur laquelle il est possible d’agir.” souligne Cédric Ménager, Directeur Général du comparateur lesfurets.
Jeunes femmes au volant : qui va piano, va sano ?
Qu’en est-il des préjugés autour de la conduite des hommes et des femmes ? Le premier constat est le suivant : les femmes mettent plus de temps à obtenir leur permis de conduire. En effet, elles ont en moyenne besoin d’un mois de plus que les hommes pour obtenir leur code, et de deux mois de plus pour obtenir leur permis. Naturellement, cela se reflète sur le nombre moyen d’heures de conduite, supérieur chez les femmes également (31 heures, contre 27 pour les hommes). Côté répartition hommes / femmes, ces dernières restent très minoritaires parmi les jeunes conducteurs (34%).
Pour autant, la tendance s’inverse quand il s’agit de sinistralité. Si la part de jeunes conducteurs à pouvoir être considérée comme « mauvais conducteurs3 » est significative (46%, contre seulement 14% dans la population globale), ce constat est encore plus vrai chez les hommes : trois quarts (75%) des hommes jeunes conducteurs sont de « mauvais conducteurs ». Dans le détail, 36% d’entre eux ont déclaré au moins 1 sinistre responsable ou partiellement responsable, 11% ont déclaré un permis suspendu, annulé ou retiré au moins une fois, et 3% ont été contrôlés positifs aux stupéfiants
Une sinistralité qui a un impact sur le montant des primes d’assurance : en moyenne, les hommes jeunes conducteurs paient 1 424€ chaque année, contre 1 282€ pour les femmes.