Pour Thierry Bolloré, directeur des fabrications et de la logistique du Groupe Renault, « il s’agit d’une part de préparer l’usine à s’ouvrir à un nouveau segment, celui des véhicules haut de gamme et d’autre part de mettre l’usine en condition de gérer une diversité jamais atteinte. Cela permettra à l’usine d’être moins dépendante des fluctuations du marché et donc d’être plus performante ».
Grâce à ses investissements, l’usine de Douai rentre dans une nouvelle dimension en passant à la « norme » monoflux, c’est-à dire à produire sur une seule ligne. Le monoflux est un choix stratégique qui devient un standard commun à toutes les usines d’Europe occidentale du groupe Renault (France, Espagne, Slovénie). Il permet une meilleure adaptation aux fluctuations de la demande, une plus grande capacité de réaction tout en exigeant une plus grande flexibilité et une meilleure gestion de la diversité.
On apprend également que le personnel de l’usine sera formé aux nouvelles méthodes de production. En revanche Renault ne communique pas sur d’éventuelles embauches.