But des neufs ascensions réalisées : que chaque courbe corresponde, dans l’esprit du pilote tricolore, à une note précise, ce code de description de la route façonné par ses années de pratique en rallye. Ce n’est qu’une fois ces étapes franchies que Sébastien a pu confronter sa 208 T16 Pikes Peak au tracé de la course, le samedi sur la partie inférieure, le dimanche sur la portion suivante.
« Le bilan est positif, s’enthousiasme Bruno Famin, le directeur de Peugeot Sport. Notre fauve va bien à Sébastien, au point que l’on n’a quasiment pas modifié ses réglages. Les meilleurs temps signés à chacune de ses tentatives en attestent. Mais Rhys Millen, le vainqueur sortant et grande référence de l’épreuve, était encore en phase de découverte de sa monture, puis il manquait des concurrents de valeur. Donc, je retiens surtout que la 208 T16 Pikes Peak est saine et que les options choisies pendant quatre mois de travail intensif en atelier se révèlent concluantes ici. À charge pour nous maintenant de poursuivre dans cette voie. » Et Sébastien Loeb de confirmer : « Je me suis senti bien en confiance au volant. Je l’espérais secrètement, car à la vitesse où ça va, c’est indispensable pour pouvoir se lâcher. On est déjà pas loin des limites un peu partout. Reste à régler quelques petits détails et l’on sera fin prêts pour la course ! »
Les prochains essais auront lieux vendredi, samedi et dimanche.